Muriel Pénicaud, ministre du Travail, Thibaut Guilluy, président du Conseil de l’Inclusion dans l’Emploi et Luc de Gardelle, président de la Fédération des entreprises d’insertion, ont signé ce 10 février 2020, au Ministère du Travail, un Pacte d’engagements pour développer le travail temporaire d’insertion comme passerelle à l’emploi durable. Un communiqué de la Fédération des entreprises d’insertion et du Conseil de l’inclusion dans l’emploi.

Dans la lignée du Pacte d’ambition IAE présenté en septembre 2019 en présence du Président de la République, ces engagements permettent de passer à l’action pour doubler l’offre de parcours dans l’intérim d’insertion d’ici fin 2022.

Ce Pacte d’engagements précise les modalités opérationnelles pour accompagner ce doublement de parcours dans les entreprises de travail temporaire d’insertion. Il permettra collectivement d’être plus agiles et plus efficaces, au service des femmes et des hommes en parcours d’insertion. Il ouvre une relation renouvelée avec l’État, partant de la confiance a priori, avec du contrôle a posteriori, dans un objectif de performance sociale accru. Le recours à un label inclusion et, en tout premier lieu, le label RSEi (Responsabilité sociétale des entreprises inclusives) développé par la fédération des entreprises d’insertion et l’Afnor, sera un appui pour fluidifier la relation avec l’administration déconcentrée emploi et le moteur pour combiner développement quantitatif et qualitatif de l’offre de parcours.

Thibaut Guilluy, président du Conseil de l’inclusion dans l’emploi, salue cette signature qui marque à la fois «Un point d’arrivée et un point de départ : un point d’arrivée car cet engagement concrétise la proposition du Pacte d’ambition pour l’IAE, et un point de départ car de nombreux chantiers doivent encore aboutir, en particulier sur l’engagement des entreprises et le développement des achats inclusifs, publics et privés».

Luc de Gardelle, président de la Fédération des entreprises d’insertion, salue ce Pacte : «Nous passons de l’ambition collective à des engagements concrets pour être au rendez-vous du développement de l’inclusion. Ce Pacte est l’illustration que nous passons des promesses à l’action, la fédération et les entreprises de travail temporaire d’insertion vont relever le défi !» ; il poursuit «C’est une double reconnaissance, celle de la haute performance de l’intérim d’insertion, avec des parcours très intenses en formation et un haut niveau d’insertion durable, et celle de la fédération comme l’acteur de référence de l’intérim inclusif».

Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a souligné avoir obtenu, grâce au soutien des parlementaires, que le budget consacré à l’insertion par l’activité économique dépasse pour la première fois un milliard d’euros en 2020. La ministre a déclaré que «dans le contexte actuel d’une reprise de la croissance et de l’emploi, il est encore plus important d’investir dans l’inclusion. Notre enjeu est de réconcilier l’économique et le social et de donner sa chance au plus grand nombre. Cet engagement que nous signons aujourd’hui va permettre à chacun de bénéficier d’un marchepied supplémentaire, et à tous de renforcer notre lien social».