Quels aménagements sont possibles ?
Les aménagements du logement pour les personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap visent à faciliter et sécuriser les déplacements (revêtement antidérapant, aménagement des portes, pose de points d’appui, etc.), ainsi que les gestes de la vie courante (aménagement de la cuisine, de la salle de bain, des toilettes, etc.), avec pour objectif principal d’éviter chutes et accidents.
Première étape : le diagnostic
Pour connaître les aménagements utiles et susceptibles de faire l’objet d’une aide financière, il faut généralement faire appel à un ergothérapeute (professionnel de santé évaluant et soignant les personnes pour préserver et développer leur autonomie dans leur environnement quotidien et social) ou un spécialiste de l’habitat et de la dépendance. Certaines associations d’aide et de soin à domicile peuvent vous proposer ce type d’intervention.Pour bénéficier d’un diagnostic personnalisé, vous pouvez vous adresser à votre caisse régionale d’Assurance retraite ou Carsat, en appelant le 3960 (prix d'un appel local depuis un poste fixe, du lundi au vendredi de 8 h à 17 h), à votre caisse de retraite complémentaire AGIRC/ARRCO, à une association membre du réseau SOLIHA ou à une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Les aides financières
L’Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat (ANAH) est le principal organisme d’aide aux travaux d’aménagement du logement. Elle ne s’adresse toutefois qu’aux propriétaires occupants ou bailleurs.Pour les locataires comme pour les propriétaires, des aides peuvent également être sollicitées auprès de votre Carsat, de votre caisse de retraite complémentaire, du conseil départemental dans le cadre de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou de la MDPH dans le cadre de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap).Les Carsat proposent des “kits prévention” pour faire installer chez vous certaines aides techniques comme des barres d’appui, des tabourets et sièges de douche, etc.Certaines mutuelles complémentaires santé et certaines institutions de prévoyance, via leur service d’action sociale, peuvent parfois intervenir pour compléter ces aides.Il est possible de demander un prêt de la Caisse d’allocations familiales pour des travaux d’amélioration, même si ce dispositif n’est pas spécifiquement réservé aux personnes âgées et handicapées.Selon les dispositifs en vigueur (qui sont susceptibles de changer pour la prochaine déclaration de revenus), il est également prévu un crédit d’impôt de 25 % des travaux d’installation d’équipements conçus pour les personnes âgées ou handicapées.Les demandes d’aide financière sont complexes, sur les plans administratif (montage du dossier) comme technique (devis, travaux susceptibles de faire l’objet d’une aide, suivi des travaux…). Il est donc préférable de s’adresser aux organismes prévoyant une assistance administrative et un accompagnement des travaux : associations du réseau SOLIHA, Carsat et MDPH.