Où pouvez-vous vous informer ?
En tant que proche aidant, votre premier besoin est de savoir où trouver de l’information. Des organismes publics peuvent vous l’apporter, voire vous aider à faire face à certains problèmes du quotidien :
- le Centre communal d’action sociale ou CCAS ou, à défaut, la mairie ;
- le Point info familles ou PIF, lieu d’accueil, d’information et d’orientation destiné aux familles, dont vous trouverez les coordonnées ici ;
- le Centre local d’information et de coordination gérontologique ou CLIC, dont vous trouverez les coordonnées ici ;
- la Maison départementale des personnes handicapées ou MDPH, dont vous trouverez les coordonnées ici.
Il existe également de multiples associations, dont l’Association française des aidants et des associations liées à une pathologie spécifique : Alzheimer, handicap moteur, cancer, handicap mental, maladies rares, déficiences sensorielles… Vous en trouverez une liste ici.
Où pouvez-vous suivre une formation ?
Les aidants sont parfois amenés à accomplir certains gestes professionnels auprès de leur proche : premier secours, gestes du quotidien, accompagnement psychologique, soins corporels, etc. Des organismes peuvent vous former à certains de ces gestes, vous montrer comment s’y prendre dans ces situations et vous donner des clés pour mieux comprendre votre situation, celle de votre proche et maintenir ainsi une communication de qualité.La formation aux gestes d’urgence peut être suivie, par exemple, auprès de la Croix-Rouge ou de la Protection civile. Pour les autres types de formation, renseignez-vous auprès des CCAS, PIF, CLIC, MDPH, de l’Association française des aidants ou d’autres associations.
Où vous adresser pour un soutien individuel ou collectif ?
Les services d’écoute entre aidants : il existe des services téléphoniques d’échange entre aidants, par exemple “Avec nos proches”, qui permettent aux aidants de parler avec des personnes qui ont vécu la même situation.Les services de soutien psychologique : il existe également des services spécialisés dans l'accompagnement psychologique et l'écoute des personnes en souffrance, qui s'adressent à l'aidant comme à l’aidé. Ils sont parfois dédiés à une pathologie précise comme le handicap moteur ou la sclérose en plaque, Alzheimer, le cancer, les maladies rares, etc. D’autres sont généralistes, comme l’association Le passe âge, le Centre National de Ressources Soin Palliatif pour l’accompagnement de fin de vie, SOS Amitié ou suicide-écoute.Les groupes de parole ou d’échange sont des lieux où les aidants se retrouvent pour parler de leur quotidien. Ils sont proposés par différents organismes et institutions, selon le lieu d'habitation (renseignements auprès d’un CCAS, CLIC, etc.). Parmi d’autres, l’Association française des aidants propose des Cafés des Aidants co-animés par un psychologue et un travailleur social.Les sites internet d'information avec des forums d'échange : il s'agit de sites dédiés aux aidants en général ou à une pathologie particulière.
Bénéficier d’une médiation familiale
La mobilisation de proches autour d’une personne aidée, avec le stress qu’elle entraîne, peut créer ou faire resurgir des conflits familiaux. Si ces conflits s’enveniment, il est possible de faire appel à la médiation familiale.
Bénéficier de dons de jours de repos
En tant que proche aidant, vous pouvez désormais bénéficier d'un dispositif de don de jour de repos de la part d'autres salariés de votre entreprise, de la même façon que pour les parents d'un enfant gravement malade.Ainsi, un salarié peut, en accord avec son employeur, renoncer anonymement et sans contrepartie à toute ou partie de ses jours de repos non pris au bénéfice d'un collègue qui vient en aide à un proche atteint d'une perte d'autonomie d'une gravité particulière ou présentant un handicap.Le salarié bénéficiaire du don verra sa rémunération maintenue pendant sa période d'absence.
En savoir plus
Vous pouvez également consulter nos fiches dédiées sur les solutions de répit pour les aidants ou la santé des aidants.