Les résultats de l’étude IFOP sur l’engagement associatif des actifs, réalisée pour le ministère chargé de la Vie associative, ont été publiés fin janvier. Objectif : esquisser un panorama de leurs pratiques de bénévolat, mettre au jour les freins à l’engagement, et trouver des solutions pour y remédier.
Les enseignements clés de l’étude
Il apparaît que la valorisation et la reconnaissance des compétences acquises au cours d’une expérience associative sont perçues par ces actifs comme un point fort de leur engagement, dont 55 % ont ou ont eu une activité bénévole au sein d’une association.
Contrairement aux idées reçues, et aux représentations des non-bénévoles (ou anciens bénévoles), 67 % des personnes engagées dans une activité associative estiment aujourd’hui concilier sans difficulté vie privée, vie professionnelle et bénévolat. Mettre en place un dispositif d’aménagement du temps de travail ne semble donc pas constituer une nécessité pour les répondants.
75 % d’entre elles, d’ailleurs, disent ne connaître aucun dispositif existant d’aménagement du temps de travail facilitant la pratique du bénévolat, et 63 % jugent leur employeur plutôt indifférent à l’égard des salariés pratiquant une activité bénévole. Malgré cela, on constate une évolution des comportements et un dialogue accru entre actifs bénévoles et employeurs autour de ce sujet.
Quelles perspectives ?
Aujourd’hui, l’une des priorités gouvernementales est de mobiliser de nouveaux bénévoles, de fidéliser ceux déjà engagés et assurer le renouvellement des dirigeants des associations. Trois enjeux fondamentaux pour la consolidation et le développement du tissu associatif, que les résultats de ce sondage contribuent à mieux comprendre pour de futurs travaux. Une journée de débat public et de restitution des résultats, à l’occasion du séminaire « Actifs, engagement, mode d’emploi », a permis de souligner l’importance de l’implication des entreprises pour accompagner la dynamique et faire avancer ce chantier.