Le Mouvement associatif le demandait, le gouvernement l’a fait… Gabriel Attal, député des Hauts-de-Seine est devenu à 29 ans le plus jeune secrétaire d’État de la Ve République. Il devrait annoncer, d’ici la fin de l’année des mesures en faveur de la vie associative.
La conception et la mise en oeuvre du service national universel (SNU) voulu par Emmanuel Macron sera son cheval de bataille. Mais Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education a réservé son premier déplacement au Forum national des associations le 17 octobre. Heureux hasard du calendrier qui a placé ce salon deux jours après le remaniement ministériel qui a vu arriver le jeune député des Hauts-de-Seine au gouvernement. Le secrétaire d’Etat a repris à son compte, dans son discours, les ambitions affichées de son ministère de tutelle d’avancer rapidement d’ici la fin de l’année, voire d’ici la fin du mois de novembre) sur la prise en compte du rapport sur la vie associative remis au printemps dernier.
L’expérience des politiques associatives reste limité pour Gabriel Attal. Il est toutefois enregistré comme membre de trois groupes d’études parlementaires en lien avec le secteur : le Groupe d’étude ESS, le groupe d’études Vie associative et bénévolat et le groupe d’études Insertion économique et vie civique des jeunes. Ces Groupes d’études, à vocation transpartisane sont des espace de discussion sur un sujet précis où se réunissent des députés sensibles ou simplement intéressés par ces questions.
L’expérience politique de Gabriel Attal consiste notamment dans des missions de conseiller dans un cabinets ministériels (Marisol Touraine, ministre de la Santé durant le quinquennat Hollande) et, en tant qu’élu de la République il était membre de la Commission culture et éducation de l’Assemblée nationale.