Les entreprises d’insertion présentent des performances économiques bien plus défavorables que les entreprises de droit commun.
Dur, dur la vie d’entreprise d’insertion. Selon une étude de la Dares, À secteur d’activité donné, les entreprises d’insertion à statut commercial (EISC) ont une probabilité plus élevée d’avoir des indicateurs des taux de marge et de rentabilité négatifs. Le taux de marge d’une EISC est environ quatre fois inférieur à celui d’une entreprise du même secteur, et l’écart relatif est encore plus important pour la rentabilité financière (-13 points) (-13 points) que pour une entreprise de droit commun du même secteur et de taille similaire.
Ces résultats sont liés au coût financier de l’accompagnement des salariés en insertion, qui sont très éloignés de l’emploi et doivent être spécifiquement encadrés. Les aides financières perçues par ces EI ne compensent que très partiellement les surcoûts engendrés par leur mission sociale et ne représentent guère un avantage économique.
La Dares a mené cette étude afin de mieux situer les entreprises d’insertion qui se doivent à la fois de porter un projet social engendrant des contraintes et des surcoûts, et d’assurer leur viabilité économique. Selon la Fédération des entreprises d’insertion, cette analyse vient en complément du rapport de la Cour des comptes qui salue le caractère innovant et les résultats plus qu’encourageants des structures de l’insertion par l’activité économique auprès des publics fragilisés sur le marché de l’emploi.