La directive sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est entrée en vigueur le 1er août au sein de l’Union européenne. Les Etats ont trois ans pour la transposer dans le droit national. Cette directive instaure un congé de paternité pour les pères/seconds parents d’au moins dix jours rémunérés.
C’est une petite avancée dans l’Europe sociale. La directive sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privé entre en vigueur le 1er août 2019, après son adoption par le Parlement au printemps. Parmi les principales dispositions adoptées on trouve le droit à 4 mois de congé parental rémunérés, dont 2 mois ne sont pas transférables d’un parent à l’autre. Les parents auront également le droit de demander à prendre leur congé de manière flexible (par exemple, à temps partiel ou de manière fragmentée avant les douze ans de l’enfant).
La directive instaure aussi un congé de 5 jours par an pour les aidants, des travailleurs qui apportent une aide ou des soins personnels à un proche ou à une personne vivant dans le même ménage.
Quelques Etats, dont la France et l’Allemagne ont longtemps combattu les ambitions de la Commission et du Parlement sur le niveau de rémunération de ce congé. La France s’inquiétaient d’un belle réforme mais dont le coup « pourrait devenir insoutenable », selon les mots d’Emmanuel Macron. Finalement, la directive prévoit une indemnisation à hauteur des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie pratiquées dans chaque pays.