La nouvelle carte des PTCE équilibre leur présence sur le territoire

15/01/2016
Actualité

Quatorze Pôles territoriaux de coopération économique ont été labellisés le 14 janvier. Avec cette deuxième promotion, les 13 régions métropolitaines ainsi que l’outre-mer disposent aujourd’hui de PTCE.

Le deuxième appel à projets Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) du Secrétariat d’Etat à l’ESS, lancé en avril 2015 a livré ses lauréats le 14 janvier 2016. 14 PTCE sur les 99 dossiers éligibles bénéficieront d’une enveloppe de 2,7 millions d’euros sur trois ans.

La cartographie de cette deuxième promotion de PTCE labellisés montre la préoccupation du secrétariat d’Etat à l’ESS d’équilibrer le soutien géographique à ces nouveaux types de coopération. Les territoires ultra-marins, jusque-là vierges de tout PTCE, affichent deux lauréats dans la promotion 2015 (à La Réunion et en Martinique), ainsi que la Bretagne et la Normandie, qui comptent désormais deux PTCE labellisés. Cette nouvelle promotion, qui s’ajoute aux 23 PTCE labellisés en 2014, fait la part belle aux projets alliant création d’emplois et insertion par l’activité économique sur des filières d’activités liées à l’économie circulaire, à l’écoconstruction ou à la production alimentaire.

Le nombre de PTCE labellisés en 2016 est donc inférieur à la promotion 2014, pour une enveloppe globale inférieure, elle aussi, au premier appel à projets (2,7 millions d’euros contre 3 millions d’euros). Toutefois, le concept de Pôle de coopération, initié en 2010 par le Labo de l’ESS, séduit de plus en plus de ministères. Cinq, au lieu de trois en 2014, se sont impliqués dans le processus de sélection : le ministère de l’Outre-Mer, le ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sport et le ministère du Logement de l’égalité des territoires.

La secrétaire d’Etat à l’ESS, Martine Pinville, a rappelé l’importance de soutenir des pôles de coopération qui reposent « sur un modèle économique et juridique qui soit lisible et robuste, afin de garantir la pérennité de [leurs] initiatives » car l’appui financier du secrétariat d’Etat « est significatif, mais il est ponctuel ». La fourchette des subventions s’échelonne entre 26 000 euros et 288 000 euros.

Une édition 2016 de l’appel à projet Pôle de coopération a d’ores et déjà été officialisée par la secrétaire d’Etat. Ses contours pourraient évoluer, notamment pour passer d’un appel à projet annuel à un appel à projet permanent. Mais pour l’heure, rien n’est arbitré.

Sur le même sujet

Actualité
12/10/2020

Act 4 Social EU, la coalition à suivre des acteurs de protections sociale et solidaire

Alors que la Commission européenne a lancé la consultation sur le Socle européen des Droits sociaux, la...
Actualité
12/10/2020

De quel bois sera fait la branche autonomie

Le rapport de préfiguration de la branche autonomie remis au gouvernement mi-septembre pose le principe d’un périmètre...
Actualité
12/10/2020

"On ne peut pas faire l'économie de temps d'échange sur le travail et ses difficultés au sein des équipes"

Fait inédit, les Risques psychosociaux seraient la deuxième cause d’arrêt de travail, devant les troubles musculosquelettiques. Un renversement de la...
Actualité
12/10/2020

Deux ministres à la rencontre du Mouvement associatif

Le 25 septembre dernier, lors de son assemblée générale, Le Mouvement associatif a reçu Olivia Grégoire, secrétaire d’État en charge...
Actualité
12/10/2020

L'Adapéi du Doubs se dit prête, mais inquiète face à la nouvelle poussée de Covid 19

La montée des chiffres de la crise sanitaire place les associations du sanitaires et médico-sociales, telles que l’Adapéi du Doubs...
Actualité
12/10/2020

Chez Adéo, on ne dit plus manager mais coach

L’association havraise, active sur l’aide à domicile, la petite enfance et l’accompagnement social et familial a accéléré la mutation de...