Les Obligations IFC de l’employeur

03/11/2015
Actualité

Le droit du travail impose aux employeurs des obligations envers leurs salariés en fin de carrière. Ainsi, toutes les entreprises sont tenues de verser à leurs collaborateurs des indemnités de fin de carrière (IFC). Leur montant varie selon l’ancienneté du salarié au sein de l’entreprise, la convention collective de l’entreprise, le contrat de travail, le type de départ à la retraite du salarié, volontaire ou à l’initiative de l’employeur… Bref, un montant souvent difficile à évaluer !

Pourtant, outre les obligations légales, le contexte actuel rend nécessaire l’anticipation du provisionnement des IFC. N’oublions pas en effet qu’avec la suppression des régimes des préretraites et la loi Fillon sur les retraites, leur montant va en croissant : cela incite les salariés à prolonger leur vie professionnelle afin de bénéficier d’une rente à taux plein. Ainsi, sans anticipation préalable, et pour peu qu’un grand nombre de collaborateurs soit en fin de carrière, c’est toute une trésorerie qui se trouve pénalisée.

Depuis 2007, de nouvelles normes comptables imposent donc le provisionnement de ces indemnités, dit « passif social ». Ainsi, toute entreprise à but lucratif qui présente des comptes consolidés, doit prendre en compte la valeur actuelle du passif social.

Pour répondre à ces impératifs, l’entreprise a deux solutions :

– le provisionnement en interne qui présente de nombreux inconvénients : les dotations aux provisions ne sont pas déductibles du résultat fiscal, les produits financiers dégagés par la gestion des provisions sont soumis à l’impôt sur les sociétés et les engagements liés au passif social rendent le bilan moins attractif en cas de cession par exemple ;

– l’accompagnement par une gestion externe.

Dans ce dernier cas, les atouts fiscaux et financiers deviennent importants. Mutex propose, une solution qui permet à l’entreprise de lisser la charge dans le temps tout en profitant de nombreux avantages :

  • les cotisations versées sont déductibles du résultat imposable de l’année de versement ;
  • chaque versement est exonéré de charges sociales en respectant certaines conditions ;
  • les intérêts générés par la gestion financière du fonds collectif viennent diminuer le montant de la dette sociale de l’entreprise ;
  • le contrat est exonéré de la taxe sur les conventions d’assurance.

Bien entendu, la gestion des provisions constituées est optimisée grâce à des supports financiers adaptés. Ainsi, l’entreprise réduit son passif social tout en sécurisant ses engagements !

Sur le même sujet

Actualité
12/10/2020

Act 4 Social EU, la coalition à suivre des acteurs de protections sociale et solidaire

Alors que la Commission européenne a lancé la consultation sur le Socle européen des Droits sociaux, la...
Actualité
12/10/2020

De quel bois sera fait la branche autonomie

Le rapport de préfiguration de la branche autonomie remis au gouvernement mi-septembre pose le principe d’un périmètre...
Actualité
12/10/2020

"On ne peut pas faire l'économie de temps d'échange sur le travail et ses difficultés au sein des équipes"

Fait inédit, les Risques psychosociaux seraient la deuxième cause d’arrêt de travail, devant les troubles musculosquelettiques. Un renversement de la...
Actualité
12/10/2020

Deux ministres à la rencontre du Mouvement associatif

Le 25 septembre dernier, lors de son assemblée générale, Le Mouvement associatif a reçu Olivia Grégoire, secrétaire d’État en charge...
Actualité
12/10/2020

L'Adapéi du Doubs se dit prête, mais inquiète face à la nouvelle poussée de Covid 19

La montée des chiffres de la crise sanitaire place les associations du sanitaires et médico-sociales, telles que l’Adapéi du Doubs...
Actualité
12/10/2020

Chez Adéo, on ne dit plus manager mais coach

L’association havraise, active sur l’aide à domicile, la petite enfance et l’accompagnement social et familial a accéléré la mutation de...