L’introduction dans le Code du Travail, en 2014, de la notion d’évaluation de l’exposition à des facteurs de pénibilité, va permettre aux salariés exerçant une activité reconnue comme pénible une réorientation professionnelle (droit à de la formation), une réduction temporaire du temps de travail ou un départ anticipé en retraite. Cette obligation d’évaluer l’exposition à la pénibilité s’incarne dans la mise en place du « compte personnel de prévention de la pénibilité », le C3P.
Les structures de l’économie sociale et solidaire et leurs salariés sont à la fois concernés par la pénibilité au sens large, c’est-à-dire la présence de facteurs de risques professionnels susceptibles de laisser des traces sur la santé, et par la pénibilité au sens strict du C3P.
Les manutentions et postures sont des facteurs présents dans plusieurs métiers de l’ESS, mais difficile à évaluer. L’évaluation doit reposer sur des observations précises des charges, des gestes, réalisées sur plusieurs salariés et sur une durée relativement importante, afin de réduire l’incidence des variations de l’activité. Ces observations nécessitent à la fois du temps et une technicité.
Chorum propose à ses adhérents un accompagnement de la mise en place de l’évaluation de l’exposition des salariés aux manutentions et postures, dans le cadre du C3P.