Les conclusions de la député Charlotte Lecoq sur la santé au travail seraient sur le bureau du gouvernement depuis la fin juin, mais ne seront communiquées qu’en septembre. La revue Santé & travail est allée à interroger les professionnels.
La feuille de route de la mission Lecocq consistait à explorer les voies d’amélioration de l’organisation et de la prévention de la santé au travail. Le 3e Plan santé au travail 2016-2020, mis en oeuvre par Myriam El Khoury « apparait comme une bonne feuille de route. Ensuite il est indispensable de renforcer l’attractivité des professions de santé au travail. Enfin, la gouvernance du système doit être repensée », décrit Nathalie Queruel qui a rédigé l’article dans le numéro de juillet de Santé & travail.
Différentes pistes sont envisagées par les partenaires sociaux, d’un rôle renforcé de la branche accident du travail-maladies professionnelles (AT-MP) qui dispose d’excédents substantiels qui seraient utiles au financement de la prévention primaire, selon la CGT, à la création d’un conseil national paritaire afin d’assurer un pilotage national qui pourrait être relayé par des structures au plus près des territoires, comme le propose la CFE-CGC. La CFDT, elle, milite pour que les « deux piliers que sont la réparation et la prévention restent distincts ».
Dénouement prévu courant septembre…