Le programme d’investissement, doté de 100 millions d’euros, aura permis de soutenir plus de 650 dossiers en trois ans. Au total et grâce à ce programme, ce sont plus de 400 millions d’euros de concours financiers impliquant également des partenaires privés que les structures et entreprises de l’économie sociale et solidaire ont réussi à lever.
Selon le bilan dressé conjointement par le secrétariat d’Etat à l’ESS, la Caisse des dépôts et consignations et le Commissariat général à l’investissement, les principaux bénéficiaires de ce programme d’investissement sont des associations (60%), suivi des coopératives (25%) et des entreprises sociales ou d’insertion (15%). Cela confirme la place importante des associations employeuses dans l’économie sociale et solidaire, qui représentent les 2/3 des entreprises et des emplois de l’ESS. Par secteur d’activité, les financements du PIA ESS ont bénéficié principalement aux organismes relevant des secteurs du médico-social, de la filière de gestion des déchets et dépollution, de l’industrie manufacturière et enfin de l’hébergement et de la restauration.
En terme géographique, certaines régions se sont saisies de manière plus forte de l’opportunité du PIA ESS comme source de financement supplémentaire pour leur développement local. C’est le cas pour l’Ile-de-France, l’Est, le Sud-Ouest et la coté méditerranéenne. La capacité des acteurs de l’économie sociale et solidaire à travailler avec les collectivités territoriales permet de créer plus facilement une dynamique et favorise le développement territorial. Et certains projets du programme ont su trouver une dimension inter-régionales.
Malgré ces résultats qui font de l’ESS un bon élève quant aux critères de réussites fixés dans le cadre du PIA (utilisation des fonds, effet levier de 1 à 4), les contours du PIA 3 ne redonnerait pas au secteur une ligne de financement dédié. Selon les termes de Louis Schweitzer, président du CGI, « l’ESS sera présente de manière transversale ».