Revue Santé au travail : RPS et TMS en tête des consultations

18/02/2016
Actualité
La revue Santé au travail analyse le dernier rapport d’activité du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) qui classe les risques psychosociaux et les troubles musculo-squelettiques au premier rang des motifs de visite dans les centres de consultation de pathologies professionnelles.

Dans son article RPS et TMS en tête des consultations (disponible en libre accès sur le web ), la revue Santé au Travail nous informe que 21 % des motifs de consultation auprès des centres de consultation de pathologies professionnelles relèvent des risques psycho-sociaux et 14,7 % des troubles musculo-squelettiques. Ce sont les deux premiers motifs de consultation dans les 32 centres du réseau national. Le RNV3P compile par ailleurs les données de 10 services de santé au travail qui attestent de la primauté de ces deux motifs, mais dans un ordre inverse puisque ce sont les troubles musculo-squelettiques qui arrivent en tête avec 40,5 % des consultations et 34,2 %.

Par ailleurs, le rapport du RNV3P permet de souligner la forte augmentation des consultations auprès des 32 centres qui maillent le territoire qui sont passées de 16419 en 2001 à 27692 en 2014, année analysée dans le rapport. La santé et l’action sociale sont particulièrement touchés par cette augmentation selon l’article qui cite le Pr. Gérard Lasfargues, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité alimentaire dont le RNVP fait partie : « Les statistiques de tendance (…) montrent l’augmentation de la problématique des RPS dans l’agriculture, la communication (télécommunications), la santé et l’action sociale, la finance et l’assurance (…) Ces constatations devraient orienter la politique de prévention dans ces secteurs d’activité. »

Les journalistes mettent en lien ces chiffres avec la multiplication des rapports sur les questions de pénibilité au travail et la récente mise en place, par les ministres de la Santé et du Travail, d’une mission d’évaluation du compte personnel de prévention et de pénibilité (C3P). Selon les auteurs, « cette énième évolution du dispositif apparait (…) comme une nouvelle opération de déminage, après les organisations patronales suite à la publication des derniers décrets d’application, le 30 décembre dernier. »

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