Ce rapport étudie, au-delà des conditions globales de travail, trois cas de conflits au travail dans trois associations de petite taille.
Publié fin décembre 2020, le rapport d'étude Relations et conflits au travail dans les petites entreprises associatives apporte un nouvel éclairage sous deux angles. Au-delà de l'analyse globale des conditions de travail (salaires plus faibles en association, variabilité des conditions de travail selon le secteur d'activité, valeurs et engagement au service d'une cause, complexité de la fonction d'employeur pour des bénévoles engagés...) Simon Cottin-Marx, l'auteur, étudie trois cas de conflit au travail dans des associations relevant notamment de la reconnaissance du handicap et de la lutte environnementale.
L'auteur en retire plusieurs enseignements sur le "décalage entre espérance des salariés et pratiques associatives" et le phénomène, parfois observé, d'"accaparement" du projet associatif. Ce qui revient à "poser la question du collectif et de la place des salariés au sein de celui-ci."
La conclusion de ce projet de recherche invite à approfondir la réflexion car "si les spécificités du travail associatif peuvent apparaitre comme des obstacles à la qualité du travail, elles nourrissent aussi l’autonomie des travailleurs, la créativité organisationnelle et décisionnelle, etc. Comment les associations pourraient-elles pousser cet avantage ? Être des lieux de réinvention du travail et offrir un cadre de travail émancipateur."