Selon les derniers chiffres de la Dares, le 100% télétravail a quasiment disparu, il n'y a plus qu'un salarié sur cinq qui a télétravaillé en juillet dernier, mais la moitié de la population active à l'opportunité de le faire dans son entreprise. Alors, pourquoi retourner au bureau ?
Le bureau de demain ne sera plus le même, nous le disions dans notre premier dossier consacré aux évolutions du travail dans l'ESS poussées par la crise sanitaire. Les derniers chiffres mensuels publiées par la Dares montrent, qu'en effet, le télétravail s'installe dans les habitudes, même si la part des télétravailleur se réduit avec la fin des règles dérogatoire dues à la crise sanitaire.
Durant le mois de juillet, 23 % des salariés ont été au moins un jour en télétravail contre 25 % en juin et 29 % en mai. Le travail hors du bureau à 100 % ne concerne plus que 3 % des salariés.
Mais au-delà de la pratique, c'est la perception des entreprise qui bouge. Actuellement 47 % des salariés occupent un poste dans une entreprise où le télétravail est possible un ou plusieurs jours dans la semaine contre 38 % des salariés qui n'y ont pas droit.
27 % de la population active travaille dans une entreprise qui déclare avoir l'intention de modifier ses règles du télétravail. Ce sont les plus grandes entreprises qui sont les plus ouvertes à faire évoluer les règles du travail dans un avenir proche. Ce sont d'ailleurs dans les grandes entreprises que le télétravail se maintient le plus avec une possibilité de télétravailler, majoritairement, deux jours par semaine.
Cette évolution du télétravail implique des évolutions managériales et d'organisation du travail. Dans l'ESS celles-ci sont à l'oeuvre dans des secteurs où travailler à distance paraissait impensable. Rendez-vous sur la page sommaire de notre dossier Chéri.e, j'ai quitté le bureau pour découvrir tous nos articles, podcast et infographie, sur les évolutions en cours dans l'ESS. Ecoutez, notamment, le quatrième épisode de notre podcast Renverser le bureau !, une entretien éclairant avec Alexandre Jost de la Fabrique Spinoza et Amandine Dubois-Fleury, cheffe de produit et ingéniérie SQVT à Chorum.