🔍 La nouvelle topographie de la prospĂ©ritĂ© des territoires

25/02/2022
🔍 La nouvelle topographie de la prospĂ©ritĂ© des territoires

L'ESS serait-elle capable de relever le dĂ©fi d'un nouveau dynamisme des territoires ruraux, des villes moyennes et influer sur l’économie des mĂ©tropoles ? Les valeurs de l'ESS peuvent-elle contrer les effets de la dĂ©sindustrialisation dans les territoires dĂ©sertĂ©s par les activitĂ©s productives ? Les rĂ©ponses sont autant dans la crĂ©ation d'activitĂ©s et la conquĂȘte de nouvelles filiĂšres, que dans les modĂšles de coopĂ©rations territoriales qui affichent dĂ©sormais des rĂ©sultats tangibles dĂšs lors qu’ils s’ouvrent Ă  l’ensemble de l’écosystĂšme Ă©conomique.

En Ă©conomie, tout comme sur le climat ou la lutte contre les inĂ©galitĂ©s, l'intention seule ne suffit pas. C'est pourquoi Ness vous propose ce dossier "S'il vous plaĂźt... dESSine-moi un territoire" pour interroger le grand mantra de l'Ă©conomie sociale et solidaire qui dit que l’ESS est une Ă©conomie au service de son territoire, de son dĂ©veloppement et producteur d'emplois garantis non-dĂ©localisables.

Si l'on regarde les chiffres de l'emploi par dĂ©partement, (voir notre infographie) l'ESS pĂšse peu et beaucoup Ă  la fois. En moyenne, l'activitĂ© des structures de l'ESS reprĂ©sente 10,1 % de l'emploi sur l'ensemble des dĂ©partements dans une fourchette qui part de 4,8 % (Hauts-de-Seine) Ă  26,5 % (LozĂšre). L'analyse dĂ©taillĂ©e des chiffres trace une carte dont les lignes isomĂ©triques suivent la courbe des inĂ©galitĂ©s, comme l'expliquent les auteurs de l'Atlas commentĂ© de l'ESS, "notre Ă©tude met en Ă©vidence que l'ESS s'inscrit dans une approche par les inĂ©galitĂ©s, plutĂŽt qu'une simple approche par la pauvretĂ© monĂ©taire." Autrement dit, lĂ  oĂč les inĂ©galitĂ©s de revenus sont les plus fortes, lĂ  oĂč l’accĂšs aux droits (santĂ©, mobilitĂ©, logement
) est en berne, l'ESS est plus prĂ©sente qu'ailleurs. Ce trait fait de l'ESS une Ă©conomie au service du territoire au sens oĂč, dans un contrepied total Ă  la "rationalitĂ© Ă©conomique", elle cible son implantation non pas en terme de marchĂ© potentiel, mais de besoins sociaux Ă  satisfaire. C'est ce qui explique entre autre la prĂ©sence ultra-majoritaire des associations d'aide Ă  domicile dans les territoires ruraux tout en Ă©tant prĂ©sentes dans les zones urbaines mais en concurrence avec les acteurs privĂ©s.

 

Le rĂŽle des Scop

Cette quĂȘte de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral a commandĂ© le dĂ©veloppement du tissu entrepreneurial de l'ESS, majoritairement sur des services Ă  la population que ce soit pour la santĂ©, l'aide sociale, la solidaritĂ© et plus rĂ©cemment sur l'insertion par l'activitĂ© Ă©conomique... Mais l'ESS est-elle en capacitĂ© de renouveler ce dĂ©fi quand on parle des activitĂ©s de production dont on attend qu'elles viennent compenser la dĂ©sindustrialisation du pays depuis la fin des Trente Glorieuses ? De ce point de vue, le score n'est pas trĂšs Ă©levĂ©. Bien sĂ»r, la coopĂ©ration agricole a contribuĂ© au maintien d'une agriculture en France, mĂȘme si celle-ci voit la courbe des fermes et des actifs agricoles diminuer tendanciellement. Les Scop (on dit au aujourd'hui SociĂ©tĂ© coopĂ©rative et participative puisqu'elles englobent les Scop, les SociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives d'intĂ©rĂȘt collectif et les CoopĂ©ratives d'activitĂ© et d'emploi, mais on parlait auparavant de SociĂ©tĂ© coopĂ©rative ouvriĂšre de production) sont au nombre de 3611 et reprĂ©sentent 67 500 emplois (chiffres 2020). Quelques fleurons industriels comme Acome, un des leaders mondiaux de la fibre optique ou UTB et La Moderne, dans le BTP, sont lĂ  pour montrer que le modĂšle Scop fonctionne. Les Scop de l’industrie et du bĂątiment reprĂ©sentent encore 51,3 % du chiffre d’affaires cumulĂ© des Scop, mais les services (24,7 % du CA) comptent pour la moitiĂ© des entreprises coopĂ©ratives dĂ©sormais et prĂšs de 40 % des salariĂ©s (contre un peu moins de 35 % pour l’industrie et la construction). Les entreprises coopĂ©ratives vivent en dĂ©finitive la mĂȘme courbe que l’ensemble de l’activitĂ© Ă©conomique avec un secteur tertiaire (service marchand et non-marchand ) qui regroupe une large majoritĂ© des salariĂ©s en emploi face Ă  un secteur primaire (agriculture, industrie extractive) rĂ©duit Ă  la portion congrue et un secteur secondaire (industrie, transformation
) qui ne cesse de diminuer (environ 17 % de l’emploi en France).

Bien que les Scop soient ancrĂ©es Ă  leur territoire du fait mĂȘme que les salariĂ©s qui y travaillent, en sont aussi les sociĂ©taires et donc se prĂ©occupent de maintenir et dĂ©velopper leur activitĂ© in situ, elles n’en sont pas moins prises dans la lente pente de la dĂ©sindustrialisation.

 

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FiliĂšres Ă  haut potentiel

A ce stade, l’ESS apparaĂźt donc d’abord comme une Ă©conomie de services de tout ordre Ă  la population, forte par ailleurs de sa prĂ©sence consĂ©quente dans les secteurs de la banque et de l’assurance santĂ©. Certaines filiĂšres d’activitĂ©s pourraient aussi, Ă  l’avenir, gĂ©nĂ©rer un fort dĂ©veloppement d’activitĂ© et d’emploi grĂące Ă  l’ESS. L’économie circulaire, par exemple, est un secteur oĂč des entreprises sociales et solidaires se dĂ©veloppent et prennent un rĂŽle non seulement de pionniers, mais aussi d’acteurs industriels importants dans leur rĂ©gion. On peut citer le Groupe Demain (200 salariĂ©s) qui dĂ©ploie son activitĂ© de tri et gestion des dĂ©chets sur le Jura et autour de Besançon.

Mais le cƓur du rĂ©acteur d’une ESS au service de l’économie du territoire rĂ©side ailleurs que dans sa seule capacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer intrinsĂšquement de l’activitĂ© sur des filiĂšres qu’elle contribue Ă  structurer. « L’Economie sociale et solidaire est dĂ©finie, par la Loi de 2014 comme un mode d’entreprendre ET de dĂ©veloppement, tout est lĂ  ! Cela veut dire qu’elle se soucie de son environnement extĂ©rieur », rĂ©sume TimothĂ©e Duverger, professeur associĂ© Ă  Science Po Bordeaux dans notre podcast « ESS et territoire, mariage de raison, mariage fĂ©cond ? ». Cette prĂ©occupation s’incarne dans des process (pour utiliser un terme propre Ă  la Recherche & DĂ©veloppement) de coopĂ©ration qui, depuis une dizaine d’annĂ©es se diversifient avec des degrĂ©s de sophistication relatifs au contexte territorial. On parle de PĂŽle territorial de coopĂ©ration Ă©conomique (PTCE), Startup de territoire, Territoires French Impact.

 

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Process de coopération

Les PTCE (voir notre DictioNess) ont Ă©tĂ© dĂ©finis par la Loi Hamon de 2014. Mais les premiers prototypes apparaissent autour des annĂ©es quatre-vingt-dix comme le PĂŽle Sud Aquitaine Ă  Tarnos dans les Landes. « C’est l’un des PTCE qui s’est positionnĂ©, dĂšs l’origine, sur les enjeux de reconversion industrielle et notamment par le dĂ©veloppement de services de soutiens aux entreprises; comme celui de Tarnos, un des premiers dans le Sud des Landes. Ils ont fait face Ă  la dĂ©sindustrialisation, avec les difficultĂ©s des Forges de l'Adour puis l'industrie aĂ©ronautique. L'ESS a fourni des services autour de la formation, de l'insertion et l'emploi et a jouĂ© le jeu de l'adaptation de la main d'Ɠuvre locale Ă  ces industries. »

Laurent RebiĂšre, alors directeur du Foyer de jeune travailleur de Tarnos (on parle aujourd’hui d’Habitat jeune) est Ă  l’origine du PTCE avec StĂ©phane Montuzet, aujourd’hui PrĂ©sident de la Cress Nouvelle Aquitaine et, Ă  l’époque chargĂ© d’étude du ComitĂ© de bassin d’emploi (CBE). Ce CBE avait Ă©tĂ© lancĂ© par les Ă©lus de Tarnos alors que des usines d’agrochimie mettent la clĂ© sous la porte, obĂ©rant un peu plus les espoirs de trouver un emploi sur le territoire. « J'ai investi ce CBE de maniĂšre trĂšs active dans une stratĂ©gie de sensibilisation des Ă©lus pour repenser l’activitĂ© des jeunes et en essayant de porter des solutions », explique Laurent RebiĂšre. Des Assises du dĂ©veloppement rĂ©unissent Ă©lus, entreprises et monde associatif et dĂ©bouchent sur l’identification de filiĂšres industrielles, dont le BTP, Ă  promouvoir. S’engage alors, sous l’impulsion des acteurs de l’ESS (FJT, structures d’insertion) au sein du CBE la structuration des besoins en formation, mais aussi de mutualisation de moyens entre entreprises. Tout ce travail dĂ©bouche sur la crĂ©ation de plusieurs Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ), d’une couveuse d’activitĂ©, Interstice, devenue une CoopĂ©rative d’activitĂ© et d’emploi (CAE), mais aussi un processus de Gestion partagĂ©e des emplois et des compĂ©tences (GPEC) qui favorisent la faisabilitĂ© des nouvelles activitĂ©s. D’autres besoins se font jour et, lĂ  encore, l’ESS offre, en lien avec le CBE, ses solutions. Par exemple un restaurant d’insertion inter entreprises est crĂ©Ă©. Il emploie aujourd’hui 60 personnes et fournit 6000 repas par jour et sera l’une des premiĂšres SociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives d’intĂ©rĂȘt collectif (Scic) Ă  ĂȘtre crĂ©Ă©e.

 

CrĂ©er l’écosystĂšme coopĂ©ratif

« Est-ce que nous avons permis d’éviter des dĂ©localisations et des fermetures ? Parfois oui, parfois non », assume Laurent RebiĂšre. Quand le Groupe Safran dĂ©cide de moderniser son site de Tarnos (TurbomĂ©ca), PĂŽle Sud Aquitaine a Ă©tĂ© en capacitĂ© de les convaincre d’intĂ©grer le restaurant inter entreprises. « C’est devenu un facteur d’ancrage de Safran sur le territoire », souligne-t-il. Et quand l’Union des industries et des mĂ©tiers de la mĂ©tallurgie (UIMM), un poids lourd au sein du Medef installe son site de formation Ă  cĂŽtĂ© des locaux du PTCE, ils dĂ©cident d’intĂ©grer le PĂŽle qui lui-mĂȘme s’est structurĂ© au sein d’une Scic pour devenir un opĂ©rateur de la coopĂ©ration territoriale made in ESS.

 

« Nous portons une vision du monde mais elle est concrĂšte. Elle gĂšre des budgets, du juridique et se met au service du territoire. Sans avoir peur d’entrer dans le dur de l’économie, nous avons modifiĂ© le rapport des entreprises au monde Ă©conomique.
Nous avons aussi rĂ©ussi Ă  modifier la vision des Ă©lus. L’ESS n’est plus une Ă©conomie de la rĂ©paration, mais de transformation locale. Et lĂ  encore nous ne pouvions le faire de maniĂšre dogmatique. Pour convaincre, il fallait faire, prĂ©senter des rĂ©sultats et crĂ©er des alliances. »

Laurent RebiĂšre, PĂŽle Sud Aquitaine

 

Incuber le territoire de demain

L’exemple de ce PTCE n’est pas le seul. On peut citer le Groupe Archer, actif dĂ©sormais sur toute la zone entre Romans-sur-IsĂšre et Valence (DrĂŽme) et son PTCE PĂŽle Sud. Christophe Chevalier, PDG du Groupe Archer dĂ©crit la mĂȘme mĂ©thode qu’à Tarnos : « seul le langage de la preuve permet de modifier les pratiques » martĂšle-t-il. Et la preuve est apportĂ©e aujourd’hui par la capacitĂ© du Groupe (parti d’un noyau d’associations d’insertion et de solidaritĂ©) Ă  relancer la filiĂšre historique de la confection de chaussures qui a fait la richesse passĂ©e de Romans (dĂ©couvrez cette histoire dans notre podcast « Romans, quand l’ESS relance l’économie de la chaussure »).

C’est aussi Ă  Romans que nait la mĂ©thodologie de « Startup de territoire ». Le principe est simple : sur la base d’une culture de coopĂ©ration bien installĂ©e sur le territoire et incluant le tissu entrepreneurial, les collectivitĂ©s et les acteurs de l’ESS, la startup de territoire se charge de booster la crĂ©ation d’entreprises et donc d’emploi sur des activitĂ©s, souvent en lien avec la transition Ă©cologique et rĂ©pondant aux besoins actuels et anticipĂ©s du territoire. A Romans, une cinquantaine de projets sont accompagnĂ©s par an. Dans la VallĂ©e de l’Arve, entre Sallanches et Chamonix, le PTCE Innovales, dirigĂ© par Damien Gaucherand, s’est appropriĂ© le dispositif et accompagne aujourd’hui 24 entrepreneurs sur des activitĂ©s en lien avec la transition et les enjeux d’adaptation au changement climatique. Un enjeu trĂšs sensible sur ce territoire touchĂ© par une pollution atmosphĂ©rique endĂ©mique et la fragilisation du tourisme alpin du fait du rĂ©chauffement. « La force d’Innovales est d’ĂȘtre en capacitĂ© de rĂ©unir l’ensemble des acteurs concernĂ©s autour d’une mĂȘme table et de crĂ©er les conditions d’un faire ensemble », dĂ©crit Lionel Pelud, responsable du service Ă©conomique du PĂŽle mĂ©tropolitain du Genevois français, premier partenaire public d’Innovales.

 

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Et les métropoles ?

Quid des Ă©conomies des grandes mĂ©tropoles, dont l’attractivitĂ© Ă©conomique semble les Ă©loigner des prĂ©occupations de trouver d’autres modĂšles et notamment de la coopĂ©ration ? Mahel Coppey, Vice-prĂ©sidente de Nantes MĂ©tropole en charge des dĂ©chets, de l'Ă©conomie circulaire et de l'Ă©conomie sociale et solidaire et PrĂ©sidente du RĂ©seau des territoires de l’économie solidaire (RTES) estime que « dans ce moment de crise de vision et d'envie de sociĂ©tĂ©, sortir de ce mythe de l'attractivitĂ© de la mĂ©tropolisation, qui va avec la compĂ©titivitĂ© et l’excellence, devient un enjeu national des annĂ©es qui viennent. Par exemple, si l’on prend la thĂ©matique alimentaire, de la fourche Ă  la fourchette, la fragilisation des mĂ©tropoles, au moment du Covid, dĂ©montre qu’il nous faut travailler nos systĂšmes alimentaires dans la proximitĂ© afin de les rendre plus rĂ©silients. »

Faire, pour convaincre. Dans les métropoles, comme dans les villes moyennes et les territoires ruraux, voilà la clé.

 

Industrialiser les process ?

Ces modÚles de coopération territoriale peuvent-il se généraliser sur tous les territoires ? Mahel Coppey, identifie la pertinence de l'approche ESS en listant trois piliers : « une action territorialisée, qui s'appuie sur le pouvoir d'agir des habitants et avec une finalité autre que le profit. Vous pouvez [les] géolocaliser dans n'importe quelle situation, vous aurez toujours des réponses pertinentes. C'est un outil ultra-puissant ! Mais cela demande de la capacité d'animation et, surtout du temps. »

L’ESS ne parviendra donc Ă  massifier son impact territorial qu’en Ă©crivant son code source Ă  la maniĂšre d’un logiciel libre. Dans celui de Tarnos, Romans et la VallĂ©e de l’Arve on trouve d’abord une capacitĂ© rĂ©elle Ă  mettre en Ɠuvre les valeurs de l’ESS dans une ouverture aux autres acteurs du territoire, plutĂŽt que d’ĂȘtre dans une stratĂ©gie dĂ©fensive. Et pour chacun de nos interlocuteurs, c’est en partageant leurs valeurs ESS avec les moins convaincus, qu’elles ont le plus de chance d’infuser durablement le monde Ă©conomique, loin de tout corporatisme.

Pour rĂ©aliser sa promesse l’ESS se doit donc de faire fructifier prĂšs de 30 ans de R&D en innovation sociale au bĂ©nĂ©fice d’une nouvelle prospĂ©ritĂ© des territoires.

 

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